Thèse soutenue

Bistabilité des matériaux moléculaires : de la structure à la photocommutabilité

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Marie-Emmanuelle Boulon
Direction : Lahcène OuahabOlivier Cador
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Chimie
Date : Soutenance en 2011
Etablissement(s) : Rennes 1
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de la matière (Rennes1996-2016)
Partenaire(s) de recherche : Autre partenaire : Université européenne de Bretagne (2007-2016)

Mots clés

FR

Résumé

FR  |  
EN

La possibilité de créer des matériaux multifonctionnels rend les matériaux moléculaires particulièrement intéressants pour la miniaturisation des dispositifs électroniques. D’autre part, la bistabilité est une propriété nécessaire pour de nombreuses applications notamment pour l’électronique et les mémoires informatiques. Nous présentons ici deux exemples de bistabilité. Le premier concerne la réorganisation des charges portée sur les molécules de bis(éthylènedithio)tétrathiofulvalène (ET) par activation thermique dans un matériau multifonctionnel associant un sous-réseau organique constitué de molécules conductrices (les molécules de ET) et un sous-réseau inorganique porteur d’un spin (l’ion FeIII du complexe hexacyanoferrate). Dans le but d’étudier la bistabilité de ce système, après la synthèse par électrocristallisation, la structure cristallographique a tout d’abord été résolue à différentes températures. Des mesures physiques en température, conductivité électronique et de résonnance paramagnétique électronique (RPE), complètent la description de la transition thermique mise en évidence. Le second exemple de bistabilité est la commutation de spin thermique et photo-induite dans des complexes à base de FeII. La première étape de ces recherches a consisté en l’élaboration d’un montage optique permettant d’effectuer des mesures physiques sous irradiation et adaptable à plusieurs expériences. Des mesures de susceptibilité magnétiques en température et sous irradiation ont permis de mettre en évidence la transition thermique de nos systèmes et l’effet LIESST (Light Induced Exited Spin State Trapping) pour l’un d’entre eux.