Expression et régulation des ARN non-codants méiotiques chez saccharomyces cerevisiae
Auteur / Autrice : | Yuchen Liu |
Direction : | Michael Primig |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie |
Date : | Soutenance en 2011 |
Etablissement(s) : | Rennes 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Vie-Agro-Santé (Rennes) |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université européenne de Bretagne (2007-2016) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Alors que le transcriptome des ARNs non-codants a été décrit dans la levure bourgeonnante (S. Cerevisiae) au cours de la croissance mitotique, la description et l’analyse de ce programme d’expression au cours de la différenciation méiotique demeurent très peu caractérisées et sont au cœur de mes travaux de doctorat. J’ai ainsi contribué à l’exploration du transcriptome de S. Cerevisiae au cours de la mitose dans des conditions de fermentation et de respiration ainsi qu’au cours de la sporulation (progression méiotique et formation des spores). Cette étude à ultra-haut-débit, utilisant la technologie des puces de type « tiling », a conduit à l’identification massive de nouveaux évènements transcriptionnels différentiellement et/ou spécifiquement exprimés au cours de la sporulation. Ces derniers ont particulièrement été investigués, parmi lesquelles une nouvelle classe de transcrits non-codants nommés MUTs ainsi que de nouvelles régions non-traduites méiotique (mUTRs) d’ARNs messagers connus. Mes travaux de recherche ont permis de mieux comprendre des mécanismes de régulation participant à l’accumulation spécifique des MUTs au cours de la sporulation. D’une part, les MUTs sont des cibles mitotiques de la sous-unité Rrp6 de l’exosome nucléaire. En l’absence de cette exoribonucléase, les cellules perdent leur habilité à sporuler normalement par une incapacité à transiter de la mitose à la méiose. J’ai également démontré que le complexe APC/C ainsi qu’Ime1 sont responsables de la dégradation de la protéine Rrp6 au cours de la sporulation de façon concomitante à l’accumulation de MUTs. D’autre part, des facteurs de transcription spécifiques connus pour réguler les gènes dans la méiose peuvent également participer à l’expression méiotique de MUTs. Enfin, j’ai également contribué à l’analyse fonctionnelle de transcrits non-codants localisés sur des promoteurs de gènes codants ou sur des origines de réplication (ARS). L’ensemble des résultats de cette thèse contribue à mieux comprendre la régulation ainsi que la fonction des ARNs non-codants dans la reproduction sexuelle de l’organisme modèle S. Cerevisiae.