Investissement direct et sous-traitance internationale dans les pays du Sud : le cas de la Tunisie.
Auteur / Autrice : | Oubeid Rahmouni |
Direction : | Claude Mathieu |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance le 20/07/2011 |
Etablissement(s) : | Paris Est |
Ecole(s) doctorale(s) : | OMI - Organisation, Marchés, Institutions |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : ERUDITE - Equipe de Recherche sur l'Utilisation des Données Individuelles Temporelles en Economie |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Pierre Huiban |
Examinateurs / Examinatrices : Claude Mathieu, Fabienne Boudier-Bensebaa | |
Rapporteur / Rapporteuse : Carl Gaigné, Abdessattar Ati |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Depuis le début des années 1980, l'ouverture de l'économie mondiale a conduit à une évolution rapide des flux d'IDE essentiellement vers les pays en voie de développement. Cette croissance est le résultat du changement structurel de l'activité économique vers la spécialisation verticale internationale. Ainsi, elle a fait émerger un nouveau principe d'analyse pour arbitrer entre l'IDE et la sous-traitance internationale.Notre travail s'intéresse au cas de la Tunisie et examine l'évolution des IDE entrants, essentiellement après la signature de l'accord de partenariat avec l'Union Européenne en 1995. Cet accord représente le point fort du processus d'ouverture de l'économie Tunisienne censé consolider les déterminants économiques traditionnels. Notre analyse empirique des flux entrants entre 1992 et 2008 pour l'ensemble des 58 pays originaires des investissements étrangers en Tunisie, montre que ces investissements se sont concentrés principalement dans le secteur énergétique et dans la branche des textiles et habillement. La principale motivation des investisseurs étrangers demeure la recherche d'une main d'œuvre bon marché, dans une logique de division internationale du travail. En outre, mis à part quelques opérations de privatisation générant des flux importants et concentrés dans la télécommunication et la cimenterie, le processus de libéralisation de l'activité économique n'a pas eu les effets escomptés sur les flux entrants d'IDE.