Stabilité des mousses de verre : expériences à l'échelle d'une bulle ou d'un film vertical
Auteur / Autrice : | Helena Kočárková |
Direction : | Michèle Adler, Franck Pigeonneau, Florence Rouyer |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique |
Date : | Soutenance le 14/11/2011 |
Etablissement(s) : | Paris Est |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences, Ingénierie et Environnement (Champs-sur-Marne, Seine-et-Marne ; 2010-2015) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de Physique des Matériaux Divisés et des Interfaces |
Jury : | Président / Présidente : Christophe Clanet |
Examinateurs / Examinatrices : Franck Pigeonneau, Florence Rouyer, Lubomir Nemec, Benoit Scheid | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Olivier Masbernat, Michael Toplis |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Afin de mieux comprendre la stabilité des mousses de verre, des expériences à l'échelle d'une bulle et d'un film vertical sont réalisées pour différentes composition de verre, viscosité, taille de bulle, et gaz à l'intérieur de la bulle. L'épaisseur du film au-dessus de la bulle est mesurée par interférence optique et décroît exponentiellement avec le temps sous l'effet des forces de pesanteur et capillaires. Le temps de vie de la bulle doit être divisé en deux étapes. En premier, le taux d'amincissement dépend du nombre de Bond. Ensuite, un écoulement contraire est observé aux fortes températures pour les verres sodo-sili-calcite. Ce phénomène également observé pour des films verticaux et s'explique par des écoulements Marangoni dus à l'évaporation de substances telles que le sodium qui engendre des variations de composition et de tension de surface. Des petites bulles sont crées à la surface libre lors de l'éclatement de grosses bulles à la surface d'un verre fondu faiblement visqueux