Thèse soutenue

Fibrillation atriale : de la physiopathologie aux traitements actuels

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Auteur / Autrice : Nicolas Lellouche
Direction : Jean-Luc Dubois-Randé
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physiopathologie
Date : Soutenance le 23/09/2011
Etablissement(s) : Paris Est
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Sciences de la Vie et de la Santé (Créteil ; 2010-2015)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut Mondor de Recherche Biomédicale (Créteil)
Jury : Président / Présidente : Alain Berdeaux
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Luc Dubois-Randé, Thomas Lavergne, Frédéric Anselme
Rapporteurs / Rapporteuses : Didier Klug, Fabrice Extramiana

Mots clés

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Résumé

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La fibrillation atriale (FA) est le trouble du rythme cardiaque le plus fréquent et dont la prévalence est en constante augmentation. Les extrasystoles déclenchant cette arythmie naissent le plus souvent des veines pulmonaires. Ainsi l’ablation des veines pulmonaires est devenue un traitement important de cette arythmie, surtout quand elle est paroxystique. Cependant le maintien de la FA est assuré par du substrat atrial pathologique.Le traitement endocavitaire de ce substrat comprend essentiellement l’ablation de potentielsfragmentés enregistrés en FA.Nous avons démontré que ces potentiels fragmentés existent aussi en rythme sinusal etqu’une partie de ces potentiels pouvait être générée par une activation vagale myocardiquelocale.Par ailleurs cette ablation de FA présente de nombresuses complications dont certaines sont potentiellement graves comme par exemple la tamponnade.Nous avons montré que la ponction transseptale nécessaire pour réaliser cette intervention pouvait être effectuée de manière sure en utilisant un monitorage du septum interatrial parechocardiographie endovasculaire utilisée par voie oesophagienne, diminuant ainsi le risque de tamponnade.Nous avons aussi montré que la présence d’une récidive d’arythmie précoce (<1 mois) postablationétait hautement prédictive d’une récidive tardive et qu’une réablation précoce dansle mois suivant la première intervention était efficace mais nécessitait un nombre plusimportant de procédures pour obtenir une efficacité stable dans le tempsPar ailleurs, nous avons montré que l’ablation de FA générait une importante inflammation systémique et que cette inflammation était associée à un taux plus faible de récidives précoces mais non tardives.Enfin nous avons montré qu’un cycle fibrillatoire rapide< 142 ms, une ancienneté de la FA >21 mois et une amplitude de l’onde fibrillatoire < 0.07 mV étaient des facteurs importants d’échec d’ablation de FA persistante.