Thèse soutenue

L'acquisition et la perte de la nationalité française : 1804-1927

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Auteur / Autrice : Arzu Aktas
Direction : Alain Desrayaud
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Droit
Date : Soutenance le 06/10/2011
Etablissement(s) : Paris Est
Ecole(s) doctorale(s) : OMI - Organisation, Marchés, Institutions
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : SDIE - Source de droit, Institutions, Europe - Obligations, biens, marchés
Jury : Président / Présidente : Philippe Jestaz
Examinateurs / Examinatrices : Nicole Guimezanes
Rapporteurs / Rapporteuses : Bruno Aguilera Barchet

Mots clés

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Résumé

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Notre thèse porte sur l’acquisition et la perte de la nationalité française entre 1804 et 1927.Pendant cette période, aussi bien l’acquisition que la perte de la nationalité française ont subi l’influence des impératifs politiques, économiques et sociologiques de l’époque.D’une part, s’agissant de l’acquisition de la nationalité française deux critères ont été retenus par les différents auteurs pour octroyer la qualité de Français. Selon eux, seuls le jus sanguinis ou le jus soli permettait d’acquérir la nationalité française. Or, force est de constater qu’il n’en est rien. En effet, nous avons pu établir à travers l’étude des travaux préparatoires du Code civil qu’un troisième critère prenant en compte les qualités essentielles c'est-à-dire l’assimilation des moeurs, des usages, des habitudes et de la culture française, était à l’origine d’un grand nombre d’acquisition de la nationalité française.D’autre part, ces mêmes impératifs ont déterminé avec plus ou moins de sévérité les conditions de perte de la nationalité française.Dès lors, la définition de la nationalité est française est éphémère.Par conséquent, il est difficile de déterminer avec précision ce qu’est un Français.