La démocratie consensuelle : Cas du Liban
Auteur / Autrice : | Mohamad Ali Chokr |
Direction : | Christophe Euzet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit public |
Date : | Soutenance en 2011 |
Etablissement(s) : | Perpignan |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Le modèle de la démocratie consensuelle est considéré comme étant le régime approprié pour les sociétés plurales par rapport à la démocratie majoritaire. Elle assure un équilibre entre les différents secteurs de la société plurale, la stabilité politique ainsi que la participation des minorités et la non domination de la majorité. Le Liban est une société plurale du fait de son pluralisme confessionnel. Cette Nation a privilégié les principes du consensus sur ceux du système majoritaire. Cette étude a servi à mettre en évidence la nature du système politique existant au Liban, fondé sur la diversité confessionnelle, depuis la genèse de l'Etat du Grand Liban, passant par les événements les plus importants et les conciliations dont il a témoignés, jusqu'à la consécration de la démocratie consensuelle comme régime intermédiaire pour parvenir à une démocratie moderne. Après l'augmentation de la division sur le mécanisme du fonctionnement du système politique consensuel et son efficacité au Liban, au niveau de la gouvernance et l'administration ainsi que la coexistence islamo chrétienne, il était nécessaire de mettre l'accent sur le fonctionnement du régime consensuel et de montrer les principales entraves qui empêchent son évolution ou sa faisabilité de son application continue sur la vie politique au Liban. Surtout, la Constitution libanaise modifié selon l'accord de Taëf, ne prévoit pas que la démocratie consensuelle soit une fin en soi mais un moyen pour atteindre une démocratie stable. Par conséquent, il était nécessaire de proposer un régime alternatif de la démocratie consensuelle, comme une solution pour sortir des crises récurrentes, d'une manière conforme à la composition confessionnelle diversifiée de la société libanaise.