Construction d'un montage de condensation de Bose-Einstein de rubidium et étude théorique d'un superfluide en rotation dans un anneau
Auteur / Autrice : | Thomas Liennard |
Direction : | Hélène Perrin, Vincent Lorent |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique des Lasers |
Date : | Soutenance en 2011 |
Etablissement(s) : | Paris 13 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette thèse décrit la construction d'une nouvelle expérience de condensation de Bose-Einstein visant à obtenir un condensât de rubidium 87 et à le confiner dans un piège en anneau. Une première partie est consacrée à la description du montage. Le design de l'enceinte à vide est présenté, ainsi que le système laser qui comporte une nouvelle source basée sur le doublement de fréquence d'un laser télécom. Le refroidissement des atomes dans ce montage se fait en deux parties. Un piège magnéto optique 3D est chargé -par un piège magnéto-optique 2D dans une première partie de l'enceinte, puis les atomes ; sont transférés dans une petite cellule de verre dans laquelle a lieu le refroidissement évaporatif et la condensation. L'étape de transfert est assurée par le transport mécanique des bobines qui génèrent le champ magnétique de piégeage, et qui sont montées sur une platine de translation motorisée. Le piège final est un piège magnétique quadrupolaire bouché par un faisceau laser à 532 nm. Le montage permet d'obtenir 2 x 105 atomes de rubidium dans un condensât pur en une trentaine de secondes. La seconde partie traite de l'étude théorique d'un superfluide dans un anneau 2D au moyen de simulations numériques. On y calcule d'abord la vitesse critique de rotation par l'étude du spectre des excitations de Bogolyubov du superfluide dans l'anneau, puis on utilise une simulation de l'équation de Gross-Pitaevskii pour étudier l'établissement d'un courant permanent au moyen d'un potentiel en rotation, et la stabilité d'un tel courant en présence d'une barrière de potentiel.