Développement d’un score de stabilité chez les personnes présentant des pathologies d’origine neurologique entraînant des troubles de la marche et/ou de l’équilibre
Auteur / Autrice : | Arnaud Gouelle |
Direction : | Georges-François Penneçot |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives |
Date : | Soutenance le 13/12/2011 |
Etablissement(s) : | Paris 11 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences du sport, de la motricité et du mouvement humain (Paris ; 2002-2015) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Complexité, innovation, activités motrices et sportives (Orsay, Essonne ; 2010-....) - Complexité, Innovation, Activités Motrices et Sportives |
Jury : | Président / Présidente : Philippe Thoumie |
Examinateurs / Examinatrices : Georges-François Penneçot, Philippe Thoumie, Jacques Pélissier, Olivier Rémy-Néris, Alain Yelnik, Fabrice Megrot | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jacques Pélissier, Olivier Rémy-Néris |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
De nombreux troubles ont un retentissement sur le contrôle de l’équilibre dynamique au cours de la marche. Qu’ils soient d’origine traumatique, neurologique, ou liés à la sénescence, ils limitent plus ou moins la stabilité, c’est-à-dire la capacité des sujets à récupérer de perturbations internes ou externes, et peuvent conduire à la chute. Chez les enfants, la stabilité est de plus liée aux étapes développementales. Son interprétation nécessite donc de différencier ce qui relève de l’instabilité développementale et de l’instabilité pathologique. Les techniques instrumentées d’analyse du mouvement permettent un enregistrement fiable et précis des paramètres de la marche. Des index ont été développés pour faciliter l’évaluation clinique de la marche des patients mais aucun d’entre eux ne quantifie l’aspect stabilité.Ce travail de thèse a conduit à la production d’un score quantifiant la stabilité au travers de la variabilité des paramètres spatiotemporels, enregistrés par une piste de marche électronique. Ce score, dénommé Gait Variability Index (GVI), a été appliqué à des populations, asymptomatiques et pathologiques, représentatives des différents âges de la vie : l’enfant, l’adulte et la personne âgée. Les résultats obtenus chez des patients affectés de paralysie cérébrale, d’ataxie de Friedreich ou cérébrolésés démontrent que le GVI est un outil cohérent pour l’évaluation de l’instabilité. Outre l’intérêt clinique qu’il représente, celui-ci ouvre différentes perspectives pour son application et invite à la réflexion quant à la nature perturbatrice ou régulatrice de la variabilité.