Décontamination et nettoyage laser appliqués aux surfaces métalliques : études théorétiques et expérimentales
Auteur / Autrice : | Anton Leontyev |
Direction : | Alexandre Semerok |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique |
Date : | Soutenance le 08/11/2011 |
Etablissement(s) : | Paris 11 |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Ondes et Matière (Orsay, Essonne ; 1998-2015) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire d'Ingénierie des Surfaces et Lasers |
Jury : | Président / Présidente : Alain Sarfati |
Examinateurs / Examinatrices : Alexandre Semerok, Alain Sarfati, Philippe Delaporte, Tatiana Govorykha Itina, Christian Grisolia, Edward Manykin, Stéphane Sarrade | |
Rapporteur / Rapporteuse : Philippe Delaporte, Tatiana Govorykha Itina |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Le nettoyage des surfaces métalliques est nécessaire dans différents domaines de l'industrie moderne. L'industrie nucléaire cherche de nouvelles méthodes de décontamination des surfaces oxydées, et les installations thermonucléaires nécessitent le nettoyage des composants face au plasma pour enlever la couche déposée contenant tritium. L'ablation laser est proposée comme une méthode efficace et sûre pour le nettoyage des surfaces métalliques et leur décontamination. Le facteur important influençant le chauffage et l'ablation laser est la distribution en profondeur de l’intensité laser. Le modèle de propagation de la lumière dans une couche diffusant sur un substrat métallique est développé et appliqué pour analyser les caractéristiques de distribution de lumière. Pour simuler les surfaces contaminées, l'inox AISI 304L a été oxydé par laser et chauffé dans un four. La contamination radioactive de la couche d'oxyde a été simulée par l'introduction d’europium et / ou de sodium. Un facteur de décontamination de plus de 300 a été démontré avec le régime de nettoyage optimal trouvé. Une diminution de la résistance à la corrosion a aussi été montrée après un nettoyage laser. Les seuils d'ablation des surfaces ITER-like (représentatives d’ITER) ont été mesurés. Une vitesse de nettoyage de 0,07 m2/W∙h a été trouvée. Pour les surfaces miroir, les seuils de dommages étaient déterminés pour éviter les dommages lors du nettoyage au laser. La possibilité de restaurer la réflectivité après le dépôt d’une couche mince de carbone a été démontrée. Les perspectives de développement ultérieur de nettoyage laser sont discutées.