Thèse soutenue

Etude d'une nouvelle voie de mise en silence des gènes chez la levure saccharomyces cerevisiae

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Auteur / Autrice : Marion Dubarry
Direction : Angela Taddei
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de la vie
Date : Soutenance le 21/09/2011
Etablissement(s) : Paris 11
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Gènes, Génomes, Cellules (Gif-sur-Yvette, Essonne ; 2000-2015)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Compartimentation et dynamique des fonctions nucléaires
Institut : Institut Curie (Paris ; 1978-....)
Jury : Président / Présidente : Pierre Capy
Examinateurs / Examinatrices : Angela Taddei, Pierre Capy, Valérie Doye, Philippe Pasero, Vincent Galy, Olivier Espéli
Rapporteurs / Rapporteuses : Valérie Doye, Philippe Pasero

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Chez la levure à bourgeon, l’établissement de domaines silencieux pour la transcription nécessite la formation d’une structure, de type hétérochromatine, formée par le complexe SIR (Silencing Information Regulator). Les gènes soumis à la répression transcriptionnelle par ce complexe se trouvent aux sites cryptiques de détermination du type sexuel (HM) et dans les régions subtélomériques localisées à la périphérie nucléaire. Le recrutement des protéines Sir à ces sites nécessite la présence de séquences en cis comme les silencers ou les répétitions télomériques. Mon travail de thèse s’est attaché à l’étude d’une nouvelle voie d’établissement de la répression transcriptionnelle des gènes. En effet, nous avons démontré que la répétition en tandem de protéines fortement liées à l’ADN constitue un stress pour la fibre de chromatine. Ce stress induit le recrutement du complexe SIR favorisant ainsi la formation d’hétérochromatine et la mise en silence des gènes dans des régions normalement actives du génome. De plus, nous avons observé qu’en absence de l’ADN hélicase Rrm3, dont la fonction est de faciliter la progression de la fourche de réplication le long de la fibre de chromatine, la répression induite par ces complexes est exacerbée. Ce lien entre stress réplicatif et établissement de la répression transcriptionnelle a été observé, dans un premier temps, grâce à l’utilisation de systèmes artificiels (systèmes d’étiquetage des gènes : lacO/LacI et tetO/TetR). En outre, nous avons montré qu’un site naturel de pause de la réplication, tel qu’un gène codant un ARN de transfert, peut également favoriser la répression par les protéines Sir. De manière intéressante, à l’échelle du génome, nous avons pu observer le recrutement des protéines Sir dans des régions où la progression de la fourche de réplication est ralentie. Ainsi, nos données révèlent une nouvelle voie de mise en silence des gènes liant stress réplicatif et répression transcriptionnelle.