Thèse soutenue

L'entité limite : entre la clinique séméiologique et la clinique projective. Étude sur une population tunisienne

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Auteur / Autrice : Salha Saida
Direction : Anne Andronikof-SangladeSuzanne Léveillée
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Psychologie
Date : Soutenance le 21/11/2011
Etablissement(s) : Paris 10
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Connaissance, langage, modélisation (Nanterre, Hauts-de-Seine ; 1992-....)
Jury : Président / Présidente : Pierre Vrignaud
Examinateurs / Examinatrices : Anne Andronikof-Sanglade, Suzanne Léveillée, Pierre Vrignaud, Jack Doron, Lydia Fernandez
Rapporteurs / Rapporteuses : Jack Doron, Lydia Fernandez

Mots clés

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Résumé

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Notre étude porte sur deux échantillons de patients Tunisiens : un groupe clinique composé de sujets (N = 41) diagnostiqués trouble de personnalité limite par leur psychiatre en référence aux critères du DSM-IV (APA, 2003) et un groupe témoin composé de patients schizophrènes (N = 27). Nous avons utilisé le test de Rorschach en Système intégré (Exner, 1993) et avons fixé comme premier objectif de dégager les caractéristiques du fonctionnement des patients limites au Rorschach selon les paramètres de l’organisation limite de la personnalité décrits par Kernberg (1997). Notre deuxième objectif est de vérifier si le fonctionnement de ces sujets, tel que traduit dans le Rorschach, permet de les différencier des sujets schizophrènes. Le troisième objectif est d’étudier, par une approche test re-test avec un intervalle de 6 à 9 mois, la stabilité des variables du Rorschach à travers le temps. Les résultats de notre étude montrent que les protocoles des patients limites diffèrent par rapport à certaines variables-clés (7 variables) de ceux des schizophrènes. Ces variables constituent des indicateurs pertinents du fonctionnement limite. Néanmoins, nous avons relevé une hétérogénéité à l’intérieur de notre échantillon de sujets limites. En effet, plusieurs niveaux de fonctionnements ont émergé à l’intérieur de ce groupe. Par ailleurs, il n’y a pas eu de différence significative entre la plupart des variables en T1 et T2 aussi bien chez les sujets limites que les schizophrènes. Toutefois, la stabilité semble dépendre du fonctionnement sous-jacent.