La gestion des sépultures collectives du bassin parisien à la fin du néolithique
Auteur / Autrice : | Arnaud Blin |
Direction : | Catherine Perlès |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Préhistoire |
Date : | Soutenance le 09/12/2011 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Espaces, Temps, Cultures (Nanterre, Hauts-de-Seine ; 2000-....) |
Jury : | Président / Présidente : Laure Salanova |
Examinateurs / Examinatrices : Catherine Perlès, Laure Salanova, Laurence Burnez-Lanotte, Alasdair W. R. Whittle, Philippe Chambon, Henri Duday, Claude Masset | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Laurence Burnez-Lanotte, Alasdair W. R. Whittle |
Résumé
Depuis près d’un siècle et demi, près de quatre cent cinquante sépultures collectives ont été découvertes dans le Bassin parisien. L’information archéologique à disposition y est largement lacunaire. La connaissance des groupes chrono-culturels de la fin du Néolithique a tout de même été enrichie grâce au mobilier funéraire. Il a permis de définir une phase de construction et d’utilisation commune pour une grande majorité de sépultures collectives au Néolithique récent 2 (3350-3000 av. J.-C). Une minorité d’entre elles a été utilisée au Néolithique final 1 (2900-2550 av. J.-C.), voire jusqu’au début de l’Âge du Bronze. Malgré un horizon chronologique commun, les sépultures collectives du Bassin parisien présentent une étonnante diversité architecturale. Deux grands types de monuments ont été identifiés : les allées sépulcrales et les hypogées. Ils coexistent avec un ensemble de sépulcres anciennement appelés « dolmens » ou « sépultures en fosse », deux termes qui sont aujourd’hui à bannir. Chaque type architectural se caractérise par des techniques de construction, une répartition géographique, une logique d’implantation, une durée d’utilisation et une concentration de mobilier qui lui est propre. Cette diversité est-elle renforcée par des divergences au niveau des pratiques funéraires ? Les différents types de sépultures collectives du Bassin parisien se distinguent-ils également par leurs modes de fonctionnement ? Peuvent-ils constituer des caractères culturels originaux ?