Poétique de la rencontre dans les nouvelles de Katherine Mansfield
Auteur / Autrice : | Delphine Soulhat |
Direction : | Claire Bazin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Langues, littératures, et civilisations des pays anglophones |
Date : | Soutenance le 30/09/2011 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Lettres, langues, spectacles (Nanterre, Hauts-de-Seine ; 2000-....) |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Pierre Durix |
Examinateurs / Examinatrices : Claire Bazin, Jean-Pierre Durix, Catherine Pesso-Miquel, Valérie Baisnée, Christine Berthin | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Catherine Pesso-Miquel, Jean-Pierre Durix |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
S’intégrant dans une époque moderne souvent définie par la déstabilisation des institutions et du rapport intersubjectif, les nouvelles de Katherine Mansfield présentent de nombreux exemples d’échecs intersubjectifs. Il s’agit donc d’effectuer un retour aux sources de la relation pour trouver les formes et modes de rencontre possibles et interroger leur potentiel fondateur. Telle que l’envisage Mansfield, la rencontre en tant que problématique de l’altérité – trouvée en soi ou en l’autre – s’organise selon trois espaces, symboliques ou réels : dans l’espace intime et intersubjectif, la rencontre déploie des enjeux ontologiques et existentiels ; dans l’espace géographique, elle invite à adopter une perspective qui interroge la place du politique dans les mouvements coloniaux et internationaux ; dans l’espace artistique, les déclinaisons infinies de la rencontre laissent envisager la possibilité d’une poétique originale façonnée par la convergence des arts, des genres et styles. La poétique de la rencontre se manifeste dans une logique qui n’est pas aristotélicienne au sens strict et où la création artistique est en jeu.