Les salles de cinéma en Algérie : histoire d'un équipement urbain

Movie houses in Algeria : History of an urban equipment

• Auteur / Autrice : Boualem Touarigt
• Direction : Jean-Pierre Frey
• Type : Thèse de doctorat
• Discipline(s) : Aménagement de l'espace, urbanisme
• Date : Soutenance en 2011
• Etablissement(s) : Paris 10
• Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Espaces, Temps, Cultures (Nanterre, Hauts-de-Seine2000-....)

Mots clés

Mots clés contrôlés

Architecture et cinéma

Espaces publics

Ségrégation

Stratification sociale

Algérie

Cinémas

Mots clés libres

Colonisation

Urbanisme colonialiste

Ségrégation coloniale

Résumé

Le cinéma algérien a été le loisir des populations migrantes pauvres européennes et algériennes des villages ruraux et des agglomérations urbaines. La salle de cinéma ne s'est pas distinguée mais s'est fondue dans les lieux animés de l'espace public. Dans les métropoles économiques régionales, elle s'est insérée dans la stratification sociale et a exprimé un rapport différent à la ville. Distraction populaire cherchant le public le plus large, le cinéma n'a pas reproduit les ségrégations du système colonial et n'a pas marqué l'espace urbain par des clivages entre quartiers et entre populations. Aujourd'hui, insérée dans l'espace public animé qui sort des limites physiques traditionnelles de la ville et parallèlement à la consommation individuelle des produits audiovisuels, la salle de cinéma reste un lieu de loisirs collectifs.

The audiences of Algerian movie houses consisted of poor European and Algerian immigrants of the country sides and the cities. The Algerian cinema didn't stand out but coalesced with animated areas of the public space. In the regional economic metropolises it was affected by the social stratification and signified a different relation with the city. As popular leisure looking for the largest audiences, the cinema didn't reflect colonial system segregations between areas and populations. Now, the movie house is included in public attractive areas outside the traditional physical limits of the city, and remains collective leisure place despite individual consumption of audio visual products.