Thèse soutenue

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Auteur / Autrice : Serena De Caro
Direction : Agnès RouveretAngela Pontrandolfo
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire et archéologie des mondes anciens
Date : Soutenance en 2011
Etablissement(s) : Paris 10

Résumé

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La recherche est conduite sous la direction de M. Me A. Pontrandolfo, professeur à l’Université de Salerne, et de M. Me A. Rouveret, professeur à l’Université de Paris X. Le but du travail est de reconstituer le cadre dynamique des formes d’occupation de l’aire périurbaine et de la chora septentrionale et orientale de Poseidonia-Paestum, située entre le sanctuaire dédié à Héra, à l’embouchure du Sele, au nord, et la ville de Roccadaspide à l’est, dans la période qui va de la fondation de la polis grecque à la déduction de la colonie latine. La révision «critique» des données déjà connues par une riche bibliographie, des documents d’archives, complétées par l’étude paléo-ambiant, ont été les conditions méthodologiques à la base de ce travail. Le noyau central de la recherche est représenté par l’analyse philologique du matériel, récupéré selon des modalités inégales, point d’ancrage dont il faut tenir compte et base pour les propositions interprétatives relatives aux dynamiques d’occupation de l’espace périurbain et des zones au nord et à l’est. Au recensement des nouvelles publiées et d’archives, à leur géolocalisation, quand possible, à l’analyse du matériel on a accosté les données fournies par les prospections pédestres qui depuis 2003 jusqu’à aujourd’hui intéressent le territoire de Poseidonia. La recherche archéologique a démontré qu’il y a une distinction claire des espaces selon les fonctions. Au nord d’abord et ensuite au sud il y a les grandes nécropoles urbaines. Au contraire à l’est, au sud et à l’ouest dès la fondation de la colonie grecque on trouve des évidences de genre différent, en premier lieu les sanctuaires. La chora au nord et à l’est de Poseidonia est marquée par des présences significatives, lesquelles jouent un rôle fondamental par rapport au milieu indigène dès le début du VIe siècle et qui prennent des connotations et des valeurs différentes jusqu’à la Romanisation.