Á l’ombre des Faisceaux. Les voyages français dans l’Italie des Chemises noires (1922-1943)
Auteur / Autrice : | Christophe Poupault |
Direction : | Emilio Gentile, Didier Musiedlak |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire du monde contemporain |
Date : | Soutenance le 01/07/2011 |
Etablissement(s) : | Paris 10 en cotutelle avec Università degli studi La Sapienza (Rome) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Économie, organisations, société (Nanterre, Hauts-de-Seine ; 2000-....) |
Jury : | Président / Présidente : Robert Frank |
Examinateurs / Examinatrices : Emilio Gentile, Didier Musiedlak, Robert Frank, Olivier Dard, Luca La Rovere, Maurizio Serra | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Olivier Dard, Luca La Rovere |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La problématique de ce travail interroge les modalités, les objectifs et la nature des voyages effectués par des Français en Italie fasciste et dans ses colonies de 1922 à 1943. L’introduction présente les fondements historiographiques et méthodologiques de cette étude, à la croisée de l’histoire politique et de l’histoire culturelle des relations franco-italiennes. La première partie traite du mouvement général des voyageurs français en Italie, de la façon dont le régime a transformé la vision traditionnelle de la Péninsule et présente l’élaboration d’une typologie des voyageurs, réalisée à partir de la motivation principale d’un déplacement. La deuxième partie examine à l’aune des recherches récentes le processus de perception et de compréhension du « modèle fasciste » par les contemporains français qui sont entrés en contact direct avec les pratiques et les réalisations du régime, la façon dont ce dernier a vanté « son modèle » et les analyses qui en ont découlé. La vision de Mussolini fait aussi l’objet d’une étude, notamment à partir des très nombreuses audiences qu’il a accordées. La troisième partie s’attache à montrer, de manière chronologique, que les voyageurs partisans d’une entente franco-italienne ont été des acteurs des relations bilatérales. Face aux blocages de la diplomatie, ils ont mis en place des réseaux paradiplomatiques pour encourager une alliance et ont fait de « la latinité » un concept très fédérateur.