Auteur / Autrice : | Loly Samb |
Direction : | Jacques Perriault |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l'information et de la communication |
Date : | Soutenance le 29/01/2011 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Connaissance, langage, modélisation (Nanterre) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Jacques Perriault, Éric Delamotte, Madjid Ihadjadene, Michel Arnaud, Alioune Fall |
Rapporteurs / Rapporteuses : Éric Delamotte, Madjid Ihadjadene |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La question des compétences professionnelles surgit au cœur des travaux de normalisation et de standardisation et pose quelques problèmes liés à sa nature. En effet, à la différence de la « machine », il est impossible de standardiser des éléments liés à la compétence professionnelle sans affronter des difficultés d’ordre idéologique, politique, culturel, et social. De plus, la question est saisie par d’autres entités issues de l’Etat de droit dont les dispositifs sont en inadéquation avec ceux élaborés par les organismes de normalisation. Témoignent de cela les controverses et divergences qui sous-tendent régulièrement les négociations. La normalisation a pour cadre opératoire des modes de gouvernance difficiles à appréhender car procédant d’une légitimité démocratique discutable. Notre thèse se situe à l’intersection des sciences de l’information et de la communication et des sciences politiques pour mener une réflexion qui aboutit à des propositions tenant du concept de procéduralisation : la prise en compte de l’espace public et des contextes mais aussi l’adoption de nombreuses pratiques visant à associer d’autres entités aux négociations.