Cheminements de l'étranger : le devenir écrivain d'Edgardo Cozarinsky et Sylvia Molloy
Auteur / Autrice : | Maya Gonzalez Roux |
Direction : | Julio Premat |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Études hispaniques et latino-américaines |
Date : | Soutenance en 2011 |
Etablissement(s) : | Paris 8 |
Mots clés
Résumé
Les romans, les essais, de même que les films et les miscellanées d’Edgardo Cozarinsky (Buenos Aires, 1939) et de Sylvia Molloy (Buenos Aires, 1938) expriment de façon exemplaire certaines tensions culturelles et esthétiques propres à la littérature argentine et hispano-américaine actuelles. Auteurs en circulation permanente -« déviés », « excentrés », malgré un début littéraire « classique » dans les années soixante à la mythique revue Sur fondée par Victoria Ocampo-, Cozarinsky et Molloy ont privilégié un parcours hétérodoxe visant à la construction de projets littéraires marqués par les problématiques identitaires. En effet, problématisée, refoulée, interrogée dès le début même, l’identité chez eux sera constamment placée en amont de leur cheminement. Cette étude entend dépeindre le devenir écrivain des deux auteurs -lui est aussi cinéaste, elle enseignante et critique littéraire- et explorer les tournants fondamentaux de leurs parcours esthétiques zigzagants fortement marqués notamment par le bilinguisme et le cosmopolitisme, le passage par la revue Sur, la problématisation de l’identité –et par la culture juive de Cozarinsky et par l’identité homosexuelle de Molloy-, leur expérience à l’étranger, la double profession, la lecture de Borges et une entrée tardive en fiction littéraire.