Thèse soutenue

Excitations collectives dans la croûte interne des étoiles à neutrons

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Luc Di Gallo
Direction : Micaela Oertel
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Astronomie et astrophysique
Date : Soutenance en 2011
Etablissement(s) : Paris 7
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Astronomie et astrophysique d'Île-de-France (Meudon, Hauts-de-Seine ; 1992-....)

Mots clés

FR

Mots clés contrôlés

Résumé

FR  |  
EN

"Nous avons étudié ici une nouvelle forme d’excitation, dite collective, dans la croûte interne des étoiles à neutrons. Dans cette partie de l’étoile, en se structurant, la matière prend des formes aux géométries originales appelées « phase pasta » et dont l’état est superfluide dans des conditions de température caractéristiques des étoiles à neutrons. L’objectif était de décrire des excitations dont les longueurs d’onde varient de la taille de la cellule de Wigner-Seitz à des très grandes valeurs. Ces dernières sont essentielles pour l’étude à basse énergie et représentent l’aspect macroscopique de ce milieu alors que les premières correspondent aux aspects microscopiques de la matière. Pour cela nous avons opté pour une approche fondée sur l’hydrodynamique des superfluides à plusieurs constituants. Ainsi, nous avons pris en compte les propriétés essentielles de la matière nucléaire telles que les vitesses du son. Le modèle que nous avons développé consiste essentiellement en l’étude de la propagation de perturbations à travers ces structures, par rapport à un équilibre hydrostatique. Nous nous sommes penchés sur le cas des structures en forme de plaques uniquement. Pour cela nous avons été conduits à définir des conditions aux bords, afin de modéliser les effets des interfaces. La périodicité du milieu a été prise en compte en utilisant le théorème de Floquet-Bloch. La résolution des équations nous a permis d’obtenir les spectres d’excitations de ces plaques. Nous en avons dégagé les propriétés physiques et nous avons utilisé ces spectres pour le calcul de chaleur spécifique. Ceci nous a permis d’étudier la contribution de ces excitations collectives en les comparant aux autres formes d’excitations possibles. Ainsi nous avons constaté que cette nouvelle contribution était loin d’être négligeable. Elle aura sa place à part entière dans les futurs calculs d’évolution thermique des étoiles à neutrons. "