Le penser en images : pour penser l'affectivité
Auteur / Autrice : | Jean-Michel Pecard |
Direction : | Drina Candilis-Huisman |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Recherche en psychopathologie et psychanalyse |
Date : | Soutenance en 2011 |
Etablissement(s) : | Paris 7 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Une première partie définit le domaine de l'affectivité en tant que champ d'étude, et précise les différentes notions liées aux sensations, aux émotions, aux sentiments ainsi qu'à des motions particulières telles que l'angoisse, la culpabilité ou la honte, et les resitue dans leur contexte psychique. Une deuxième partie développe la notion de penser en images en tant que langage affectif, c'est-à-dire en tant que mode de penser propre à l'affectivité, et étudie son rapport au langage verbal. Le penser en image est resitué dans un intervalle de transition entre conscient et inconscient. L'hypothèse du penser en image questionne la possibilité d'existence de deux modes de penser pour le sujet et interroge en particulier la distinction entre représentation mentale et pensée, entre interprétation et compréhension. Les mécanismes de défense s'opposant à la représentation des affects, ou à leur conscientisation, et la manière dont ils opèrent sont étudiés dans leur relation au penser en images. Le chinois, langue idéographique par excellence est évoqué comme modèle paradigmatique de structure langagière pour le penser en images, et les effets de cette structure langagière sur le fonctionnement psychique du sujet et de la collectivité sont abordés pour illustrer le fonctionnement du langage affectif. Les dysfonctionnements et anomalies du penser en images sont étudiés en perspective avec les troubles psychiques et diverses pathologies.