(RE) Construction de la pulsion de mort : Freud, Klein, Lacan
Auteur / Autrice : | Jong-Hyun Maeng |
Direction : | Denis Duclos |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Recherches en psychanalyse |
Date : | Soutenance en 2011 |
Etablissement(s) : | Paris 7 |
Mots clés
Résumé
A cause des présomptions biologiques, Sigmund Freud et Melanie Klein ont laissé de côté l'implication subjective de la pulsion de mort, en imputant directement les phénomènes pathologiques au binarisme pulsionnel. Des appareils rhétoriques ont été mobilisés afin d'élucider l'enchaînement entre la pulsion de mort en tant que cause et ses conséquences, notamment celui d'intrication-désintrication de l'Eros et de la pulsion de mort. Si l'Eros tend à unir, alors que le Thanatos tend à désunir, la possibilité de comprendre tous les phénomènes humains, y compris pathologiques, dépend du savoir sur la manière dont l'un des deux peut être prévalent dans le chaudron pulsionnel. Notre thèse critique ces appareils du point de vue lacanien, en déplaçant le noyau de la conception à la subjectivité. Nous remplaçons l'intrication et la désintrication des deux pulsions par la logique subjective qui concerne les modalités de négation, en mettant en lumière les désastres causés par la forclusion, le passage à l'acte, et la sexualité féminine. Le noyau de cette reconstruction consiste dans la subjectivité singulière.