Quelques aspects de la quantification en chinois mandarin : pluralité et distributivité
Auteur / Autrice : | Hua-Hung Yuan |
Direction : | Marie-Claude Paris |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Linguistique théorique, descriptive et automatique |
Date : | Soutenance en 2011 |
Etablissement(s) : | Paris 7 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Certains phénomènes de quantification de type D(éterminant) et de type A(DVerbe)/A(dverbial) en chinois sont étudiés, et plus particulièrement (i) la distributivité, définie comme une relation d'appariement (Cf. Choe (1987)) et (ii) la pluralité verbale (Cf. Cusic (1981)). Deux types de distributivités, l'une sur des événements (type 1) et l'autre sur des individus (type 2), interviennent dans la quantification en dou 'tout' et en ge 'chacun'. Les quatre déterminants, met 'chaque', les classificateurs rédupliqués, geq 'divers' et ainsi que suoyoude 'tous', en co-occurrence obligatoire avec dou 'tout', engendrent une distributivité de type (1). Le positionnement syntaxique— préverbal ou postverbal — influence la dénotation, atomique ou collective, de ces derniers. Mei 'chaque' peut non seulement produire une distributivité de type (2), mais peut aussi être utilisé pour indiquer une pluralité verbale. Dans le domaine nominal, les formes rédupliquées pluralisent certains éléments, qu'ils soient nominaux ou verbaux : certaines d'entre elles peuvent déclencher la distributivité de type (1).