Thèse soutenue

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Auteur / Autrice : Romain Lorrillière
Direction : Denis Couvet
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Diversité du vivant
Date : Soutenance en 2011
Etablissement(s) : Paris 6

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Les modèles de projection visant à comprendre les effets des changements globaux sur la biodiversité souffrent du manque d'un cadre théorique solide. Ce cadre devrait pouvoir apporter des réponses au sujet des modalités d'action des contraintes associées aux changements globaux sur les communautés biologiques à différentes échelles de temps et d'espace, ainsi que sur les outils (indicateurs) pertinents à utiliser pour diagnostiquer l'état des systèmes étudiés. Mon approche est basée sur l’analyse de trois modèles. (1) Dans un premier modèle théorique de simulation, nous nous sommes focalisés sur l’utilisation des ressources abiotiques par une communautés d’espèces en compétition, et les effets de différents types de contraintes sur le système à l’équilibre. Ce modèle a abouti à une réflexion sur la Théorie Neutre de la Biodiversité et a permis de proposer un nouveau cadre théorique d'étude des changements globaux selon trois axes : les contraintes directionnelles ou stochastiques, les contraintes spécifiques ou globales, les contraintes directes ou indirectes. (2) Le second modèle théorique simule le comportement d'un réseau trophique dans lequel les individus consommateurs peuvent adapter leur stratégie alimentaire en fonction de la disponibilité des ressources biotiques, que nous soumettons à une analyse de sensibilité. Cette analyse nous a permis de mettre en évidence le paramètre le plus sensible d'un réseau trophique, la diversité spécifique des producteurs primaires. (3) Le troisième modèle, empirique, est le couplage entre un module spatialisé individu-centré et un jeu de données d'inventaires floristiques standardisés. Il a permis de comprendre l'effet de la variabilité de la qualité de la matrice paysagère sur la structuration de méta-communautés en milieu urbain et de proposer de nouvelles méthodes de mesure de la connectivité des habitats