Thèse soutenue

Réactivité du triméthylsilyldiazométhane vis-à-vis de carbonyles : application aux iridoïdes et accès à de nouveaux squelettes et synthons : étude chimique de Chimarrhis cymosa, rubiaceae endémique des petites Antilles

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Auteur / Autrice : Christelle Lemus
Direction : Brigitte Deguin
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Pharmacie
Date : Soutenance en 2011
Etablissement(s) : Paris 5
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université Paris Descartes. Faculté de pharmacie de Paris (....-2019)

Résumé

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Le sujet abordé dans cette thèse s’inscrit dans une thématique de valorisation des iridoïdes dans le but de concevoir et synthétiser une large gamme de châssis moléculaires et de nouveaux synthons. Dans un premier temps, des travaux d’hémisynthèse mettant en jeu l’aucuboside, iridoïde extrait en fortes proportions des feuilles et fruits d’Aucuba japonica, ont été réalisés. La réactivité du triméthylsilyldiazométhane en présence de divers catalyseurs acides sur des aldéhydes dérivés de l’aucuboside (possédant des squelettes cyclopenta[c]pyrane et cyclopenta[1,2-c]furane) a été étudiée. Les conditions réactionnelles appliquées aux aldéhydes à squelette cyclopenta[c]pyrane ont conduit de façon inattendue à la formation de divers composés originaux où le cycle pyrane s’est réarrangé en oxépine. Ces résultats ont été confirmés par une étude mécanistique incluant une généralisation de la méthode à des aldéhydes commerciaux plus simples. Dans un second temps, l’étude de la composition chimique de l’extrait méthanolique d’une Rubiaceae endémique des Petites Antilles, : Studies of the trimethylsilyldiazomethane: reactivity towards carbonyl compounds and application to hemisynthetic iridoids for the access to new synthon – Chemical study of Chimarrhis cymosa (Rubiaceae). , a permis l’isolement et la détermination structurale de glycosides d’iridoïdes et d’alcaloïdes indolomonoterpéniques. Parmi ces composés, le cymoside, la 10-hydroxystrictosidine et le 6’-O-α-D-rhamnopyranosyl-7-oxologanine sont décrits ici pour la première fois, tandis que les néonaucléosides A et C pourraient conduire à réévaluer le positionnement taxonomique du genre Chimarrhis.