Thèse soutenue

Evolution des performances sportives : apport de l'épidémiologie pour l'analyse des performances sportives et des influences physiologiques, technologiques, génétiques et environnementales sur les progressions humaines au cours de l'ère olympique

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Auteur / Autrice : Nour El Helou
Direction : Jean-François Toussaint
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Epidémiologie et physiopathologie du sport
Date : Soutenance en 2011
Etablissement(s) : Paris 5
Partenaire(s) de recherche : Autre partenaire : Université Paris Descartes. Faculté de pharmacie de Paris (....-2019)

Résumé

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L’objectif de cette thèse est d’étudier l’évolution des performances sportives au cours de l’ère olympique et tenter d’en interpréter les influences physiologiques, technologiques, génétiques et environnementales. La modélisation mathématique des performances sportives quantifiables montre des évolutions similaires dans toutes les épreuves : elles suivent une loi de progression multi-exponentielle par séries scandée par les événements historiques. Cette vision intégratrice permet la découverte d’un phénomène limitant commun à toutes les disciplines, les performances ne peuvent pas continuer à progresser continuellement, certaines ayant déjà cessé de croître. Ces limites observées dans le domaine sportif sont un indicateur des limites physiologiques de l’organisme humain. Les principaux facteurs qui permettraient de nouvelles améliorations des performances sont les innovations technologiques. Les prédispositions génétiques des athlètes et leur phénotype qui résulte d’interactions entre leurs gènes et l’environnement leur permettent d’accomplir ces performances sportives maximales. La majorité des records du monde a été battue pas les athlètes de nations qui comptent parmi les grandes puissances mondiales, fournissant un environnement géographique, économique et sociopolitique, favorisant l’épanouissement sportif. Le sport est un indicateur du développement économique et politique d’un pays. Les résultats de cette thèse analysant un nombre important de données apportent une nouvelle vision sur nos capacités de progression : les performances physiologiques humaines ne s’accroissent pas de manière linéaire