Auteur / Autrice : | Sarah Seguin |
Direction : | Bernard Golse, Gisèle Apter-Gordey |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychologie |
Date : | Soutenance en 2011 |
Etablissement(s) : | Paris 5 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Les dénis et les négations de grossesse interrogent à plusieurs égards. En effet, la non prise de conscience de l’état de grossesse au-delà du premier trimestre, apparaît comme une préoccupation actuelle, bien que cette entité clinique existe depuis toujours. Les axes sur lesquels les hypothèses se sont centrées concernent le fonctionnement psychique, l’image du corps, les représentations liées à la sexualité et enfin les capacités de traitement de la perte. Ainsi, les femmes qui ont dénié leur grossesse ont été comparées à une population tout-venant par l’utilisation d’une méthodologie projective (Rorschach et TAT). Les résultats révèlent une pluralité des organisations psychiques d’une part, avec des profils plus pathologiques chez les femmes qui ont dénié leur grossesse. D’autre part, des fragilités de l’image du corps, des difficultés de l’expression pulsionnelle libidinale et du traitement de la perte apparaissent dans les deux groupes mais de manière plus marquée dans les situations de grossesses déniées. Par ailleurs les tests projectifs ont permis de mettre en évidence des conduites psychiques communes dans la population clinique. L’une des perspectives d’ouverture de ce travail est d’apporter une dimension longitudinale afin de distinguer clairement en quoi l’ensemble des résultats obtenus concerne leur fonctionnement psychique habituel ou bien si ces éléments sont étroitement liés à cette période si particulière que représente le post-natal.