Thèse soutenue

Le mâle du siècle : mutation et renaissance des masculinités : archétypes, stéréotypes, et néotypes masculins dans les iconographies médiatiques

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Emilie Coutant
Direction : Michel Maffesoli
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sociologie
Date : Soutenance en 2011
Etablissement(s) : Paris 5
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences humaines et sociales : cultures, individus, sociétés (Paris ; 1994-2019)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Groupe d'étude pour l'Europe de la culture et de la solidarité (Paris) - Centre d'études sur l'actuel et le quotidien (Paris)
Jury : Président / Présidente : Jean-Martin Rabot
Examinateurs / Examinatrices : Michel Maffesoli, Jean-Martin Rabot, Olivier Sirost, Agnès Rocamora, Stéphane Hugon

Mots clés

FR

Résumé

FR  |  
EN

Cette thèse a pour objet l’étude des modèles de présentation de la masculinité dans le monde imaginal médiatique, notamment dans la publicité de mode, et des figures archétypales dans lesquels ils s’incarnent. Après une description des effervescences actuelles du masculin et des représentations stéréotypées construites autour de la notion de « crise de la masculinité » (I. 1), une délimitation du cadre épistémologique inscrit dans la sociologie de l’imaginaire (I. 2), nous avons choisi de recourir à une méthodologie mythanalytique inspirée des travaux de Durand, Jung et Bachelard (I. 3), et de circonscrire les champs d’étude dans lesquels s’ancre notre objet (I. 4). Dans une seconde partie, nous avons souhaité mettre en exergue les différentes formes dans lesquelles l’homme s’est donné à voir et à penser au cours des siècles (II. 1), interroger les normes, valeurs et idéaux autour desquels s’est construit ce genre singulier (II. 2. Et II. 3), et explorer la piste des effervescences sous-culturelles propres à remettre en cause le dualisme sexuel oppositionnel dans leur rapport spécifique au corps et à la mode (II. 4). La dernière partie de cette thèse, consacrée à la mythanalyse de la mode masculine, a pour ambition de saisir la résurgence des constructions primordiales, les archétypes ; dans les mises en scène du masculin. Des figures d’évasion à celles de la rébellion (III. 1), de l’homme sauvage à l’androgyne originel en passant par le puer aeternus (III. 2 et III. 3), le mundus imaginalis, animé par notre socialité dionysiaque, met en lumière l’émergence de néotypes, ces figures mouvantes et résurgentes qui invitent à penser la pluralité des masculinités.