De la haute couture au fast fashion : regard sur la mode et ses paradigmes comme reflet de la postmodernité
Auteur / Autrice : | Kenia Moreira Cabral |
Direction : | Michel Maffesoli |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sociologie |
Date : | Soutenance en 2011 |
Etablissement(s) : | Paris 5 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences humaines et sociales : cultures, individus, sociétés (Paris1994-2019) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Aldo Litaiff |
Mots clés
Résumé
La mode est un indice révélateur des changements des comportements dans une société donnée. Dans cette étude, nous proposons un nouveau cadre théorique pour regarder ces transformations afin de contribuer à la théorisation du phénomène. À partir des notions de “paradigme” et “matrice disciplinaire” du philosophe Thomas Kuhn ainsi que l’approche de la sociologie compréhensive et les théories de la postmodernité, nous entendons regarder les transformations de la mode comme des révolutions. Ces dernières, engendrées par les grands couturiers depuis la moitié du XIXe siècle puis par les créateurs dès les années 60, définissent la « matrice stylistique » de la mode aujourd’hui. Elle est composée par les paradigmes de la haute couture, du prêt-à-porter et du fast fashion. L’approche que nous proposons entend voir chaque paradigme de mode comme reflet de son époque. Autrement dit, la haute couture représente la modernité tandis que la mode prête à porter attire l’attention sur une époque de transition. Le dernier paradigme, imposant une nouvelle dynamique aux changements de mode, vient s’ajouter à la matrice formée pendant les années 60. Cette dernière est le reflet de la postmodernité.