Thèse soutenue

Peintres Moghols au XVIIIe siècle

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Auteur / Autrice : Eric-Selvam Thorez
Direction : Édith Parlier-Renault
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire de l’art
Date : Soutenance le 03/12/2011
Etablissement(s) : Paris 4
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Histoire de l’art et archéologie (Paris ; 1992-....)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Centre de Recherches sur l’Extrême Orient de Paris-Sorbonne (Paris)
Jury : Président / Présidente : Vincent Lefèvre
Examinateurs / Examinatrices : Édith Parlier-Renault, Yves Porter, Michel Jacq-Hergoualc'h, Susan Stronge
Rapporteurs / Rapporteuses : Yves Porter, Michel Jacq-Hergoualc'h

Mots clés

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Résumé

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Cet ouvrage a pour objet l’étude de différents peintres moghols ayant exercé leur activité au XVIII° siècle, c'est-à-dire entre la fin du règne d’Aurengzeb et le début de celui d’Akbar II. Il s’attache à établir, pour chaque peintre, des catalogues de l’œuvre peint, et, partant, à définir les caractéristiques de chacun, en analysant le style et l’approche iconographique des peintures. Jusqu’à présent, la méconnaissance globale des collections de peintures mogholes du XVIII° siècle a désigné cette période comme une phase de recul qualitatif des peintres et des peintures, ces dernières étant généralement considérées comme peu nombreuses, stylistiquement faibles et limitées à des sujets galants, courtois ou érotiques. C’est en analysant ces collections peu étudiées que nous avons tenté d’améliorer la connaissance de cette période, à travers la vie et l’œuvre des peintres moghols face aux bouleversements qui surviennent dans l’Inde du nord tout au long du XVIII° siècle. Ainsi, nous nous sommes attaché à montrer, qu’après une première phase où prévaut, chez les peintres, une forme de classicisme, les membres de l’académie impériale ont tenté de rénover l’esthétique moghole face à l’émergence d’ateliers régionaux concurrentiels. Nous avons ensuite suivi le parcours des peintres qui s’installèrent en Oudh, amenant, sans rupture, le mouvement appelé Company Paintings, tandis qu’à Delhi, les membres de l’académie impériale s’orientaient vers une forme de néoclassicisme pictural. Ce travail permettra de jeter un regard nouveau sur les peintres moghols au XVIII° siècle, en montrant l’évolution donnée à l’esthétique classique dans un contexte de régionalisation de la peinture.