Clairs-obscurs : ombre et lumiere dans la critique d’art de Denis Diderot et des autres « salonniers » du XVIIIe siecle (1746-1789)
Auteur / Autrice : | Sunn Hyung Kim |
Direction : | Pierre Frantz |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littératures françaises et comparée |
Date : | Soutenance le 09/12/2011 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Littératures françaises et comparée (Paris ; 1992-....) |
Jury : | Président / Présidente : Michel Delon |
Examinateurs / Examinatrices : Pierre Frantz, Elisabeth Lavezzi, Jean-Christophe Abramovici |
Mots clés
Résumé
Le « clair-obscur », tirant son origine du terme italien « chiaroscuro », est considéré comme l’un des plus importants éléments dans l’art et la littérature. En examinant dans les tableaux la lumière et les ombres, deux composants opposés, les peintres ainsi que les critiques d’art du XVIIe et du XVIIIe siècles font preuve d’un grand enthousiasme de dévoiler leurs secrets. L’instauration de l’Académie, le grand débat sur le colorisme et la naissance de la critique d’art en France sont des occasions particulières pour approfondir leurs études du clair-obscur.Parmi les critiques d’art du XVIIIe siècle, c’est Diderot qui souligne les effets du clair-obscur dans ses Salons. Par rapport à d’autres salonniers contemporains, seul Diderot philosophe-écrivain expose ses propres idées esthétiques concernant le clair-obscur et transmet ses effets poétiques aux lecteurs, en suscitant de fortes « émotions ». Cette originalité littéraire des Salons contribue donc à l’évolution de la critique d’art des siècles suivants.