Le luxe alimentaire français. Histoire et géographie d’une singularité
Auteur / Autrice : | Vincent Marcilhac |
Direction : | Jean-Robert Pitte |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Géographie politique, culturelle et historique |
Date : | Soutenance le 30/11/2011 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de Géographie de Paris. Espace, sociétés, aménagement (Paris ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Espaces, nature et culture (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Sophie Lignon-Darmaillac |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Robert Pitte, Madeleine Ferrières, Nathalie Lemarchand, Jean-Pierre Poulain |
Mots clés
Résumé
La prééminence française en matière de luxe alimentaire est souvent présentée comme une évidence. Pourtant il a existé et il existe d’autres cultures du luxe alimentaire dans le monde. Alors, pourquoi et comment la culture française du luxe alimentaire s’est-elle différenciée des autres en s’affirmant et en étant reconnue comme singulière ? Derrière l’apparente évidence, Il importe de démontrer et d’expliquer l’hypothèse d’une singularité française en matière de luxe alimentaire. Celle-ci est aujourd’hui remise en cause, en raison même de l’extension de son marché liée à l’industrialisation de sa production, à la diversification de ses circuits de distribution et à l’internationalisation de sa consommation, ainsi qu’à la montée d’une nouvelle concurrence et à l’évolution de la société. Alors, est-il toujours pertinent de parler de « luxe alimentaire français » ? Au-delà du marketing, cette question soulève le problème du maintien d’une créativité, d’une culture de consommation et d’un savoir-faire spécifiquement français. La valorisation patrimoniale et touristique des lieux de production contribue aujourd’hui à la reconnaissance de l’originalité, de la rareté et de l’excellence des produits alimentaires de luxe. Elle est aussi un outil de développement territorial.