Thèse soutenue

Inventaire et étude systématiques des sites et des sculptures bouddhiques du Gandhāra : ateliers, centres de production

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Auteur / Autrice : Jessie Pons
Direction : Osmund Bopearachchi
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire de l’art
Date : Soutenance le 26/09/2011
Etablissement(s) : Paris 4
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Histoire de l’art et archéologie (Paris ; 1992-....)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Centre de Recherches sur l’Extrême Orient de Paris-Sorbonne (Paris ; 1990-....)
Jury : Président / Présidente : Flora Blanchon
Examinateurs / Examinatrices : Marie-Françoise Boussac, Arcangela Santoro

Mots clés

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Résumé

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Les statues et les reliefs narratifs bouddhiques du Gandhāra présentent des points communs qui justifient la désignation d’un « art du Gandhāra » : le matériau, le sujet et la nature composite. Malgré cette évidente homogénéité, il existe d’importantes variations iconographiques et stylistiques. Cette thèse de doctorat tend à mettre en évidence ces variations afin de produire la première identification et caractérisation des langages stylistiques de l’art du Gandhāra. Les réflexions liminaires sur les contextes géographique, historique et religieux dans lesquels l’art du Gandhāra s’est développé sont suivies de prolégomènes sur les cadres historiographiques et théoriques de la recherche. Ils soulignent l’utilité d’une méthodologie et d’une terminologie appropriées ainsi que la nécessité d’un corpus des sculptures correctement documentées sur lequel une étude stylistique peut se fonder. L’inventaire des sculptures a permis d’identifier et de rassembler dans une base de données électronique environ 5000 oeuvres dont la provenance est attestée. La dernière partie se concentre sur l’identification des écoles, des foyers artistiques, des centres de production et des ateliers gandhāriens ainsi que sur leur caractérisation iconographique et formelle. La présentation suit une progression géographique qui permet de montrer la corrélation entre les niveaux stylistiques et la géographie gandhārienne et de déceler des réseaux d’interaction. Cette thèse propose en conclusion une reconstruction provisoire des routes anciennes de la région, un réexamen des chronologies fondées sur l’étude des styles et une réflexion sur la normalisation géographique des iconographies bouddhiques.