Temps clos et ruptures spatiales dans les œuvres du chanteur-poète kabyle Lounis Aït Menguellet et de l’écrivain francophone Tahar Djaout
Auteur / Autrice : | Ali Chibani |
Direction : | Beïda Chikhi |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littérature française et comparée |
Date : | Soutenance le 15/01/2011 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Littératures françaises et comparée (Paris ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Conseil international d'études francophones |
Jury : | Président / Présidente : Yūsuf Nasīb |
Examinateurs / Examinatrices : Beïda Chikhi, Zineb Ali-Benali, Jacques Chevrier, Nabile Farès |
Mots clés
Résumé
Composée de cinq parties, notre étude commence par s’intéresser à la transcription du « retour de la violence » en Algérie dans les littératures orale et écrite qui refusent toute forme de nihilisme. Ce refus amène le poète-chanteur kabyle Lounis Aït Menguellet et l’écrivain francophone Tahar Djaout à ouvrir leur espace à l’altérité. C’est là que commencent les ruptures spatiales dans le texte poétique, qui alors éclate en plusieurs espaces insulaires. Mais la souffrance et l’angoisse de la mort sont partout et marquent de leur présence l’espace textuel, par exemple en bouleversant l’organisation rimique. Le lecteur-auditeur se retrouve de nouveau dans un espace-temps fermé sur le Même. En effet, et à cause du manque des récits historiques en Algérie, les deux auteurs sont condamnés à inventer leur propre langage sacré et à léguer au groupe social des vestiges verbaux. Ces vestiges devraient aussi leur garantir l’immortalité du Nom. Notre dernière partie porte sur la position du poète dans une histoire de violence, son engagement littéraire et la continuité de cet engagement hors-texte.