Auteur / Autrice : | Pauline Vessely |
Direction : | Bruno Péquignot |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sociologie |
Date : | Soutenance le 16/12/2011 |
Etablissement(s) : | Paris 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Arts et médias (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherches sur les liens sociaux (Paris ; 2002-....) |
Jury : | Président / Présidente : Denis Rolland |
Examinateurs / Examinatrices : Denis Rolland, Betty Lefèvre, Sylvia Faure |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Ce travail a pour dynamique la construction d’une analyse à la croisée des disciplines des sciences humaines pour mettre en avant les enjeux de la construction du ballet cubain dans la rhétorique révolutionnaire. La Ballet National de Cuba (nationalisé depuis 1959), en tant qu’institution, met en scène des mécanismes et des valeurs propres à la structure du pouvoir dans le régime castriste. Dans cette société, mue par une adaptation des théories marxistes-léninistes, la distanciation vis-à-vis de la religion laisse envisager que d’autres croyances, d’autres pratiques ou d’autres images participent à la production d’une forme de sacré qui forge le lien social et l’identité de la société cubaine. Le ballet cubain peut donc être analysé comme un témoin privilégié de ces particularités, notamment dans le sort que lui et les autorités cubaines réservent à ses icônes féminines et à la diffusion de l’idéal de la danseuse romantique.