Auteur / Autrice : | Géraldine Pioud |
Direction : | Murielle Gagnebin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Études cinématographiques et audiovisuelles |
Date : | Soutenance le 10/12/2011 |
Etablissement(s) : | Paris 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Arts et médias (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherche Écritures de la modernité (littérature et sciences humaines) (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Danièle Pistone |
Examinateurs / Examinatrices : Murielle Gagnebin, Danièle Pistone, Marc Cerisuelo, Michel Chion, Patrick Brion, Jean-Max Méjean |
Mots clés
Résumé
En quoi la création et l'(auto-)destruction peuvent-elles agir dans un même processus ? Comment un cinéaste, auteur de seulement cinq flms, a-t-il réussi à imposer sa vision esthétique et narrative du cinéma ? Mettant en perspective la vie et l'œuvre de Robert Louis Fosse, dit Bob Fosse, ce travail pose la question du lien qui se crée entre la création et l'(auto-)destruction dans le cinéma fossien. Cette création trouve ses origines dans une forme classique de cinéma et dans l'utilisation de thématiques "populaires". L'(auto-)destruction, quant à elle, offre la nouveauté : elle permet de toujours recréer et de ré-construire. Il se dégage alors une dynamique qui conduit au constat que les deux concepts, la création et l'(auto-)destruction, ont toujours co-existé dans le travail de Bob Fosse. S'opposant à l'idée des esthéticiens spécialisés dans l'étude d'œuvres picturales et cinématographiques, ce travail assume son caractère psychobiographique. Ce procédé apparaît comme le seul, juste et efficace, permettant de mener à bien l'étude de cet artiste qui pensait que vie et spectacle ne faisaient qu'un.