Thèse soutenue

La crise de la modernité poétique arabe : La poésie marocaine entre la fin des années vingt et le milieu des années quatre-vingt comme exemple

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Auteur / Autrice : Moulay Brahim El Ansari
Direction : Jean-Patrick Guillaume
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Langues, civilisations et sociétés orientales
Date : Soutenance le 03/12/2011
Etablissement(s) : Paris 3
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Langage et langues (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre des Etudes Arabes et Orientales (Paris)
Jury : Président / Présidente : Boutros Hallaq
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Patrick Guillaume, Boutros Hallaq, Sobhi Boustani, Henri-Hassan Sahloul

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Au moment où la scène poétique au Moyen Orient était ébranlée par un bouleversement inouï du point de vue de la forme et du style, le mouvement littéraire et intellectuel marocain, dont la poésie s’abandonnait durant les trente premières années du XXème siècle, à une torpeur et à un anachronisme dont il avait du mal à s’arracher. L’onde de choc orientale finira avec le temps par atteindre les poètes marocains,mais leurs tentatives timides et embarrassées, ne seront pas à la mesure des espoirs escomptés.Dans les années soixante-dix, un groupe de poètes marocains animé par une ambition incoercible, attentif à la refonte et empressé - à coups de manifestes et de textes émancipés - d’en finir avec le legs mitigé des poètes de la modernité des années soixante, va s’engager dans une écriture désencombrée de toutes contraintes. Ni le poème classique, ni le poème de vers libre ne les convainc plus. Ils veulent la rupture.Cette radicalisation délibérée, transgressive qui va toucher la langue, la grammaire, la signification et les rythmes, et va conduire à une crise poétique et à mettre des obstacles entre le lecteur et la poésie moderniste”.