La lettre et la relation épistolaire dans le film de fiction depuis 1940
Auteur / Autrice : | Tanguy Bizien |
Direction : | François Jost |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences information et communication |
Date : | Soutenance le 06/12/2011 |
Etablissement(s) : | Paris 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Arts et médias (Paris ; 1997-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Communication, information, médias (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Myriam Tsikounas |
Examinateurs / Examinatrices : François Jost, Myriam Tsikounas, Jean-Pierre Esquenazi, Laurent Jullier |
Mots clés
Résumé
Ce travail constitue une approche pluri- et interdisciplinaire des phénomènes épistolaires dans le cinéma de fiction de 1940 à nos jours. Depuis ses débuts, le cinéma a intégré la lettre et représenté la relation épistolaire. Après l’avènement du parlant, la lettre est véritablement devenue un objet audiovisuel prisé des cinéastes. Ces derniers ont continué de la mettre en scène en inventant, chaque fois, de nouvelles modalités expressives. D’un côté, le cinéma donne à voir et à entendre les caractéristiques de l’épistolaire ; de l’autre, la lettre détermine une certaine esthétique tout en influant sur l’énonciation et le sens du film. En tant que support médiatique, elle génère des processus d’écriture, de lecture et d’acheminement spécifiques. Par ailleurs, elle déploie un réseau d’adresses visibles et audibles qui engage une relation particulière avec le spectateur. Ces différents phénomènes contaminent le film à un niveau symbolique, la matérialité et l’adresse ne se réduisant pas à leur acception première. La lettre engage donc à réfléchir aux enchevêtrements complexes liés à sa représentation, à son énonciation et à sa signification dans le film de fiction.