Une théorie physicaliste de la conscience phénoménale
Auteur / Autrice : | Reinaldo J. Bernal Velásquez |
Direction : | Max Kistler |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance en 2011 |
Etablissement(s) : | Paris 1 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette thèse propose une théorie métaphysique de la conscience phénoménale, que j'appelle « e- physicalisme ». Elle part d'une attitude réaliste face à l'expérience subjective : il y a des entités telles qu'il y a quelque chose comme l'effet que ça fait, intrinsèquement, d'être l'une d'elles (Nagel 1974). En premier lieu, je défends une métaphysique physicaliste. Deuxièmement, je rejette l'idée selon laquelle la conscience est une propriété survenante et en particulier l'intelligence artificielle forte et le fonctionnalisme computationnel. Troisièmement, je critique les théories de la conscience « d'ordre supérieur» (HOT), et j'analyse « l'unité de la conscience» ainsi que ce qu'on appelle le « fossé explicatif» (Levine 1983). Quatrièmement, je défends la thèse selon laquelle la conscience est une propriété émergente des entités conscientes: elle est, par rapport aux micro-constituants de la base d'émergence, une propriété ontologiquement nouvelle qui possède des pouvoirs causaux originaux. Cinquièmement, je critique « l'argument du zombies'' de Chalmers (1996) et ''l'argument de la survenance'' de Kim (2005). Finalement, je défends la thèse selon laquelle les contenus phénoménaux sont des propriétés physiques, et je discute «l'argument de la connaissance» de Jackson (1982).