Thèse soutenue

Les fonds obligataires français et leurs performances

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Auteur / Autrice : Phuc Le Xuan
Direction : Georges Gallais-Hamonno
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de gestion
Date : Soutenance le 06/12/2011
Etablissement(s) : Orléans
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Orléans)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Laboratoire d'Economie d'Orléans (Orléans ; 2008-2011)
Jury : Président / Présidente : Pascal Grandin
Examinateurs / Examinatrices : Georges Gallais-Hamonno, Pascal Grandin, Sonia Jimenez, Céline Chatelin-Ertur, Frédéric Lorenzini, Philippe Gillet
Rapporteurs / Rapporteuses : Sonia Jimenez

Résumé

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Sur le marché mondial de la gestion collective, la France occupe la deuxième place en termes du nombre de fonds et du montant d’actifs nets gérés. Malgré le rôle important des OPCVM obligataires dans la diversification des portefeuilles, ils sont néanmoins peu étudiés par rapport aux fonds actions. Notre recherche étudie la performance des fonds obligataires français sur une période de 20 ans, entre 1988 et 2007. Elle s’articule sur quatre chapitres. Le premier présente le panorama du développement des différentes catégories de fonds obligataires et leur couple risque / rentabilité.Le chapitre 2 construit un échantillon de 81 fonds grâces aux données généreusement fournies par la société Morningstar France. Après avoir testé l’homogénéité des distributions de rentabilités des fonds obligataires, on constate que les sous-catégories d’un même horizon de placement ont une distribution statistiquement identique. Ce qui permet de regrouper les fonds en trois catégories selon leur maturité : Long Terme, Moyen Terme et Court Terme. Le chapitre suivant se penche sur la non normalité des distributions de rentabilités (avec le test Jarque-Bera) et la recherche de l’origine de ce phénomène. Il y a absence de l’effet du mois de janvier ; les rentabilités sont non stationnaires et auto-corrélées. Les deux méthodes de correction pour auto-corrélation des rentabilités entrainent une augmentation du risque sans modifier la rentabilité moyenne ; mais ne modifient pas le classement des fonds. Le dernier chapitre est consacré à l’évaluation de la performance des fonds obligataires.Les douze mesures les plus utilisées par les professionnels conduisent à des classements des fonds quasiment identiques et à se demander si le ratio de Sharpe n’est pas finalement la seule mesure à utiliser. Sans aller jusque-là, la méthode de la « classification hiérarchique ascendante » (empruntée à la technique du marketing) permet de réduire à quatre les mesures de performance sans perte d’informations sur le classement des fonds entre eux. Ce chapitre confirme également la présence de la persistance de la performance à l’instar de certaines études anglo-saxonnes sur cette question.