Thèse soutenue

Chocs extérieurs et politiques monétaire et budgétaire : le cas du Sénégal

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Auteur / Autrice : Cheikh Tidiane Ndiaye
Direction : Patrick VillieuFelwine Sarr
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences économiques
Date : Soutenance le 14/06/2011
Etablissement(s) : Orléans
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Orléans ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Laboratoire d'Economie d'Orléans (Orléans ; 2008-2011)
Jury : Président / Présidente : Adama Diaw
Examinateurs / Examinatrices : Patrick Villieu, Felwine Sarr, Adama Diaw, Alexandru Minea, Gervasio Semedo, Jean-Paul Pollin
Rapporteurs / Rapporteuses : Alexandru Minea, Gervasio Semedo

Résumé

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Il est temps, après 50 ans d’indépendance, de faire la lumière sur les performances économiques du Sénégal en mettant l’accent sur le chemin de la croissance du PIB et le rôle des politiques de stabilisation. En effet, les structures économiques du Sénégal sont tributaires des aléas du contexte international. Ceux-ci sont difficilement contrôlables par les autorités monétaires et budgétaires. Cette présente thèse propose de faire une caractérisation cyclique de la croissance et une analyse des catégories de chocs qui affectent l’économie sénégalaise. Elle a permis de distinguer les chocs extérieurs des fluctuations induites par le fonctionnement de l’économie et de juger de la capacité des instruments monétaires et budgétaires à y faire face. Ainsi, il a été question d’entrevoir l’usage et la nature des politiques monétaire et budgétaire mises en œuvre selon les types de chocs qui touchent l’économie sénégalaise.Les résultats suggèrent la présence d'une volatilité accentuée de la composante cyclique et une forte fréquence de ruptures de tendance. Le Sénégal est fortement affecté par les chocs qui sont principalement externes avec une certaine persistance significative. Quoi que la persistance du PIB ait diminué en particulier depuis la dévaluation de 1994,certaines réformes structurelles s'avèrent nécessaires afin de renforcer la résilience aux chocs et la stabilisation macroéconomique. Ces réformes consistent principalement à atténuer les déficiences dans les secteurs productifs et financiers. De même, la politique monétaire de la BCEAO ne stabilise pas suffisamment les chocs spécifiques du Sénégal tandis que la politique budgétaire nationale s’ajuste aux chocs extérieurs avec une marge de manœuvre très limitée. L’intensité de ces chocs demeure tributaire de la structure de l'économie.