Thèse soutenue

Contribution à l'évaluation de l'exposition et de l'imprégnation de l'homme aux contaminants émergents de type perfluorés

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Auteur / Autrice : Hanane Kadar
Direction : Jean-Philippe AntignacBruno Le Bizec
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie Santé - Chimie Analytique
Date : Soutenance en 2011
Etablissement(s) : Nantes, Ecole nationale vétérinaire
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Biologie-Santé Nantes-Angers (2008-2021)
Jury : Rapporteur / Rapporteuse : Laurent Debrauwer, Guido Rychen

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Les composés perfluorés (PFCs) utilisés comme anti-adhésifs, anti-salissants et imperméabilisant dans divers revêtements sont des contaminants chimiques persistants présents dans l’environnement et tout au long de la chaîne trophique jusqu’à l’homme. Plusieurs études ont révélé leurs effets délétères sur les animaux, suscitant des inquiétudes pour la santé de l’Homme au sein des agences sanitaires et de la communauté scientifique internationale. A l’échelle nationale, un besoin de données précises et fiables a été constaté s’agissant de l’exposition et de l’imprégnation des populations. C’est dans ce cadre que des méthodes analytiques basées sur la chromatographie liquide couplée à la spectrométrie de masse ont été développées afin de mesurer une quinzaine de composés perfluorés parmi lesquels le PFOS et le PFOA dans trois matrices différentes (poisson, lait maternel et sérum). L’application de ces méthodes a permis d’identifier le PFOS, le PFOA et les PFCAs (perfluoroalkylcarboxyliques) à longues chaînes comme les principaux composés présents dans le poisson. Les concentrations mesurées varient de quelques µg/kg à quelques dizaines de µg/kg de poids frais. Les principaux composés retrouvés à l’état de traces dans le lait maternel sont le PFOS, le PFOA, le PFHxS et le PFDS à quelques centaines de pg/mL. Enfin, l’analyse du sérum a permis de mettre en évidence la présence d’une dizaine de PFCs dont le PFOS, le PFOA, le PFHxS et le PFNA, à des dizaines de ng/mL. Ces données, comparables à celles des autres pays industrialisés, constituent aujourd’hui une première source d’information inédite en France pour l’évaluation quantitative du risque sanitaire lié à ces composés.