Auteur / Autrice : | Laurène Beauvalet |
Direction : | Valéry Lainey, Jean-Eudes Arlot |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Astronomie et astrophysique |
Date : | Soutenance en 2011 |
Etablissement(s) : | Observatoire de Paris (1667-....) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Astronomie et astrophysique d'Île-de-France (Meudon, Hauts-de-Seine ; 1992-....) |
Jury : | Président / Présidente : Bruno Sicardy |
Examinateurs / Examinatrices : Valéry Lainey, Jean-Eudes Arlot, Carl D. Murray, Pascal Rosenblatt, Anne Lemaître, Gabriel J. R. Tobie | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Carl D. Murray, Pascal Rosenblatt |
Mots clés
Résumé
Un système multiple est un ensemble de petits corps du Système solaire en interaction gravitationnelle et orbitant autour du Soleil. Pour déterminer la valeur des paramètres physiques de ces objets, nous avons créé un modèle numérique à N-corps. Notre modèle prend en compte l'influence des planètes et des applatissements polaires au second ordre des objets. Il intègre les équations variationnelles associées aux mouvements orbitaux pour permettre un ajustement du modèle par la méthode des moindres carrés. Notre modèle a été appliqué au système de Pluton s'apparentant aussi bien aux systèmes planétaires classiques qu'à un système de petits corps. Dans un premier temps, en ajustant notre modèle à des observations simulées, nous avons étudié l'évolution de l'incertitude des masses de Nix et Hydra et avons montré que ces masses ne seront vraisemblablement contraintes que grâce aux observations de New Horizons. Nous avons également montré que nous ne pourrons déterminer les applatissements polaires des objets à partir des observations astrométriques seules. Nous avons également étudié la contribution de GAIA à notre connaissance du système. Par la suite, nous avons ajusté notre modèle aux observations réelles de ce système. Nous avons obtenu des valeurs des masses de Nix et Hydra très différentes de celles obtenues par de précédentes études en raison de la grande incertitude pesant sur ces masses. Nous avons ensuite utilisé le mouvement obtenu des satellites pour l'ajustement du mouvement héliocentrique de Pluton. Finalement, nous avons adapté notre modèle au système d'Eugenia pour lequel nous avons trouvé des résultats compatibles avec ceux des études précédentes.