Étude de l'importance de composés antioxydants lors d'interactions biotrophes pathogènes ou symbiotiques
Auteur / Autrice : | Fabien Baldacci-Cresp |
Direction : | Pierre Frendo, Didier Hérouart |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie des interactions et écologie |
Date : | Soutenance en 2011 |
Etablissement(s) : | Nice |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la vie et de la santé (Nice1992-....) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Les plantes sont soumises à des variations de leur environnement biotique et doivent donc s’y adapter pour se développer. L’environnement biotique de la plante comprend aussi bien des microorganismes pathogènes délétères que des microorganismes bénéfiques. L’état rédox est un des éléments majeurs du fonctionnement cellulaire dans tout le règne vivant mais aussi un élément majeur de l’adaptation des plantes à leur environnement. Il existe de nombreux composants de l’état rédox susceptibles d’intervenir dans cette adaptation. Le glutathion et les thiorédoxines sont deux de ces acteurs clefs. Au cours de ce travail de thèse, l’importance du glutathion dans l’interaction entre la légumineuse, Medicago truncatula, et un nématode à galle, Meloydogine incognita, a été analysée. L’analyse de phénotypes développementaux, du contenu en métabolites et de l’expression de gènes dans des conditions de déficience en glutathion a permis de montrer l’importance du glutathion dans le bon développement du pathogène et dans la régulation optimale du métabolisme carboné du site nourricier du nématode. En parallèle, l’importance de deux thiorédoxines fortement induites lors de la symbiose fixatrice d’azote entre M. Truncatula et la bactérie du sol Sinorhizobium meliloti a été étudiée. Des expériences de réduction de l’expression de gènes ont permis de montrer que des plantes déficientes pour l’une ou l’autre de ces thiorédoxines sont affectées dans leur capacité symbiotique. De plus, l’étude de leur localisation dans la cellule infectée montre un adressage de ces protéines de la plante vers le partenaire bactérien.