Croissance et propriétés optiques et structurales de nitrures semipolaires (11-22) hétéroépitaxiés sur saphir
Auteur / Autrice : | Nasser Kriouche |
Direction : | Jean Massies, Philippe de Mierry |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique |
Date : | Soutenance en 2011 |
Etablissement(s) : | Nice |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences fondamentales et appliquées (Nice ; 2000-....) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Ce travail de thèse concerne la croissance épitaxiale par MOVPE et l’étude de nitrures d’orientation semipolaire (11-22) sur saphir. Des couches de grande qualité cristalline ont été obtenues en utilisant deux techniques. La première est un procédé original d’épitaxie latérale (ELO) : en favorisant la croissance selon [0001], les fautes d’empilement sont arrêtées au niveau du joint de coalescence. La seconde technique consiste en l’utilisation d’un substrat de saphir plan r gravé par voie chimique : la nucléation s’effectue au niveau de micro-facette c, ainsi peu de défauts sont créés. Une couche ELO a été étudiée par photoluminescence (PL) et réflectivité en polarisation et en température. Le GaN est polarisé selon [1-100]. Les calculs en théorie k. P ont permis de retrouver les résultats PL. D’autre part des couches (In,Ga)N polaires et semipolaires ont été élaborées. L’analyse SIMS montre que l’incorporation d’indium est plus grande dans les couches semipolaires. Ces dernières présentent un fort décalage de Stokes tandis que celui des couches polaires est très faible. Les résultats sur les puits quantiques (In,Ga)N/GaN épitaxiés sur tremplin GaN et GaN ELO montrent que l’ELO apporte une amélioration d’un facteur 3 sur l’intensité d’émission, faible en comparaison de la très forte réduction des défauts dans le GaN. Pour des compositions en indium importante, les puits sont polarisés selon [11-2-3], comme le montrent des calculs. Puis des nanostructures de GaN sur (Al,Ga)N émettant dans l’UV ont été déposées par épitaxie par jets moléculaires (MBE) sur des tremplins de GaN. Enfin des LEDs semipolaires émettant du vert au rouge ont été étudiées par électroluminescence.