Thèse soutenue

Miniaturisation et intégration d'antennes imprimées pour systèmes communicants ULB pulsés

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Auteur / Autrice : Ali Chami
Direction : Georges Kossiavas
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Électronique
Date : Soutenance en 2011
Etablissement(s) : Nice
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences et technologies de l'information et de la communication (Nice ; 1992-....)

Résumé

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Cette thèse a fait partie du projet MIMOC (Méthodes d’Intégration et de Miniaturisation d’Objets Communicants) qui a été mené à terme en partenariat avec le laboratoire IM2NP de Marseille, la société InsightSIP à Sophia Antipolis et Orange Labs La Turbie. Le projet cible les systèmes de transmission par impulsions occupant une très large bande de fréquences (signaux Ultra Large Bande : ULB). Au sein de ce projet, les travaux de cette thèse ont été concentrés sur le développement, la miniaturisation et l’intégration des antennes dans des systèmes de communications ULB conformes aux normes américaines (FCC :. 1-10. 6 GHz) et Européennes (ECC : 6-8. 5 GHz). Le développement d’une antenne consiste à en maîtriser les différents paramètres en analysant leurs influences sur l’adaptation et le rayonnement de celle-ci. Une étude préliminaire a permis de créer une base de données qui a été utilisée par la suite dans les différentes phases du projet afin de réadapter l’élément en fonction de l’évolution de son environnement. Un élément rayonnant imprimé constitué de plusieurs étages rectangulaires, alimenté par la ligne ground coplanaire (GCPW), adapté dans la bande de fréquence FCC, a servi de base d’étude. Cette antenne a été étudiée dans deux configurations correspondant à deux types d’applications : un format carte de crédit et un format clé USB, principalement distinguées par leur encombrement lié à la largeur des plans de masse. L’étude a débuté avec une structure à plan de masse large et a été suivie, dans une deuxième phase, par des travaux de miniaturisation. La miniaturisation consiste à réduire la largeur des plans de masse en modifiant la géométrie de la structure afin de conserver ses performances radioélectriques. Plusieurs techniques ont été étudiées, notamment la réduction de l’encombrement par repliements 2D et 3D. La technique la plus efficace fut celle basée sur l’insertion de découpes au niveau des plans de masse latéraux ainsi qu’au niveau des plans de masse inférieurs. Une bonne maîtrise des dimensions de ces encoches a permis d’obtenir une structure réduite d’un facteur 5 avec une bonne adaptation sur toute la bande de fréquences. Ces structures ont ensuite été réalisées et les prototypes on tété caractérisés. La caractérisation s’est déroulée lors de plusieurs campagnes de mesures au LEAT et à Orange Labs à La Turbie. Un band de test a été entièrement développé et des mesures dans les domaines temporel et fréquentiel ont permis d’extraire les performances des antennes : gain, diagramme de rayonnement, réponse impulsionnelle, facteur de fidélité, etc… La capacité d’une transmission à travers ces prototypes a été vérifiée en environnement réel. Des débits allant jusqu’à 500Mbits/s ont été atteint. La troisième phase des travaux a consisté à modéliser une puce génératrice d’impulsions ULB et l’intégrer en l’assemblant avec l’antenne dans un système. Cette étude a été réalisée dans la bande de fréquences a dû être conçu. La puce a totalement été modélisée et paramétrée de façon à ce qu’elle soit prise en compte lors de la conception du système. Le projet MIMOC a été achevé avec succès. Le bon partenariat avec tous les membres s’est avéré très constructif et a permis de réaliser le codesign de la partie « antenne » et de la partie « microélectronique ». Suite à ces travaux, un autre projet qui consiste à développer des systèmes communicants en contact avec le corps humain (RUBY) vient de démarrer.