Thèse soutenue

Analyse du risque perçu chez le cyberconsommateur français et canadien dans le processus d'achat de services : une application au tourisme médical
FR  |  
EN
Accès à la thèse
Auteur / Autrice : Loïck Menvielle
Direction : Nadine Tournois
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de gestion
Date : Soutenance en 2011
Etablissement(s) : Nice
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Institut d'administration des entreprises (Nice)

Mots clés

FR

Mots clés contrôlés

Résumé

FR  |  
EN

Le concept de risque revêt un caractère omnipotent dans notre société. Chaque acte de consommation ou d’achat constitue potentiellement une prise de risque pour l’individu qui évalue de manière subjective les conséquences de ses agissements. La démocratisation des Technologies de l’Information et de la Communication (T. I. C. ) a engendré de nouvelles craintes pour le consommateur : risque fonctionnel concernant la fiabilité du produit ou du service commercialisé, risque lié à l’éventualité d’une perte financière concernant la non livraison du bien acheté ou véhiculé par le piratage de données bancaires personnelles. Autant de sources potentielles du risque qui peuvent amener le consommateur à réfreiner ses intentions d’achat. A cet effet, la composante cognitive joue un rôle fondamental dans l’appréciation du risque. L’antériorité ainsi que le vécu du consommateur peut l’amener à évaluer et à gérer de façon différente le risque (Volle, 1995). Au travers de ce travail doctoral, nous abordons une nouvelle donne de la perception du risque qui permet de contribuer à une connaissance supplémentaire. Le mode de commercialisation, la nouveauté des produits commercialisés et les enjeux liés à la santé font apparaître une remise en question de l’ordre établi. Le comportement parfois paradoxal du consommateur, dans un courant postmoderne incite à repenser et à remettre en cause les principes « traditionnels et rationnels » portant sur l’analyse du comportement du consommateur (Lipovetsky, 1983, 1987 ; Featherstone, 1991). De fait, de porter toute notre attention sur les divergences comportementales au sein de deux populations différentes : française et canadienne (québécoise). Bien qu’il puisse y avoir des rapprochements et des similitudes pour certains, force est de constater qu’au regard des comportements d’achat, des dissemblances apparaissent. . .