Thèse soutenue

Biens intermédiaires et commerce international avec firmes hétérogènes : développements théoriques et application au secteur agroalimentaire français

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Auteur / Autrice : Léo Le Mener
Direction : Nicolas PeridyEmmanuelle Chevassus
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Economie internationale
Date : Soutenance en 2011
Etablissement(s) : Nantes
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : IAE Nantes - Économie & Management

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Dans cette thèse, nous étudions l'impact de la libéralisation des inputs sur les firmes du secteur final, en particulier l'impact de la libéralisation du secteur agricole sur le secteur agroalimentaire français. La contribution de cette thèse est aussi bien théorique qu'empirique. Le cadre théorique développé dans cet ouvrage reprend les concepts clés des nouvelles théories du commerce international, à savoir l'hétérogénéité des firmes et la sélection des firmes sur les différents marchés. Pour prendre en compte le lien entre la libéralisation du secteur intermédiaire et la structure du secteur final nous introduisons un secteur intermédiaire dans un modèle avec firmes hétérogènes. Ce cadre théorique est ensuite utilisé afin d'analyser l'impact de la libéralisation des inputs sur différents aspects du secteur final, que sont les performances des firmes à l'exportation, leurs modalités d'accès aux marchés étrangers (exportations ou investissements directs à l'étranger), et enfin les entrées et sorties du marché domestique. Nous confrontons les résultats obtenus à des données sur les firmes agroalimentaires françaises, ce qui nous permet de valider les propositions faites dans le modèle théorique. Nous montrons que la libéralisation des inputs a conduit à une baisse de la probabilité d'exporter dans le secteur agroalimentaire français et à une concentration des parts de marché sur les firmes les plus productives. Nous montrons également que la libéralisation des inputs pousse les firmes les moins productives à sortir du marché domestique. Enfin, nous montrons que les effets de la libéralisation des inputs dépendent fortement de la structure des coûts fixes.