Développement et caractérisation de modèles rats de maladie de Parkinson : de la neurotoxicité sélective à la transgénèse
Auteur / Autrice : | Faustine Lelan |
Direction : | Philippe Damier, Laurent Lescaudron |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie, médecine, neurosciences |
Date : | Soutenance en 2011 |
Etablissement(s) : | Nantes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Biologie-Santé Nantes-Angers (2008-2021) |
Jury : | Président / Présidente : Mohamed Jaber |
Rapporteurs / Rapporteuses : Franck Durif, Stéphane Palfi |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Les modèles animaux sont des outils importants pour explorer la pathogénie des affections neurodégénératives, comme la maladie de Parkinson étudiée dans cette thèse. Un modèle toxique (6- hydroxydopamine) chez le rat a permis de mieux préciser la cinétique des phénomènes immuno-inflammatoires accompagnant la dégénérescence neuronale dopaminergique. Un modèle génétique, un rat transgénique exprimant l'α-synucléine humaine doublement mutée (A30P/A53T) sous le contrôle du promoteur de la tyrosine hydroxylase de rat a été développé. Sur la première lignée transgénique (MA3), un dysfonctionnement de l'olfaction acquis a été mis en évidence ainsi qu'une augmentation du nombre de neurones dopaminergiques au niveau de la couche glomérulaire des bulbes olfactifs (BO), constituant un modèle de stade précoce de maladie de Parkinson. La prolifération locale. étudiée à l'aide d'injections de BrdU, a mis en évidence une augmentation de celle-ci dans la couche glomérulaire des BO. Sur la seconde lignée transgénique (MA4), seule une atteinte cognitive acquise à partir de 6 mois a été, montrée, constituant un possible modèle de démence à corps de Lewy. Une dernière étude a consisté à vérifier si l'expression de I' α-synucléine humaine mutée chez les animaux de la deuxième lignée potentialisait l'effet d'un neurotoxique, la roténone, sur les neurones dopaminergiques. Notre. étude suggère que la présence d'u-synucléine humaine mutée accroît certains effets neurotoxiques de la roténone