Transport électronique aux différentes échelles de matériaux composites C-LifePO4/Carboxymethyl cellulose utilisés dans les batteries au lithium
Auteur / Autrice : | Kalid Ahmed Seid |
Direction : | Dominique Guyomard, Jean-Claude Badot, Bernard Lestriez |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Science des matériaux, Chimie du Solide |
Date : | Soutenance en 2011 |
Etablissement(s) : | Nantes |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université de Nantes. Faculté des sciences et des techniques |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La spectroscopie diélectrique à large bande ou BDS (40 - 1010 Hz) a permis de caractériser les propriétés électriques de nanocomposites utilisés comme électrodes de batteries au lithium. La BDS peut distinguer les différents mécanismes de transports électroniques aux différentes échelles du composite (distances interatomiques à dimensions macroscopiques) et révéler l'influence de sa morphologie. Ce composite est constitué de particules de LiFePO4 enrobées d’une couche de carbone amorphe (nm), et agglomérées en clusters. Le liant polymère carboxymethylcellulose (CMC) entoure les clusters. Les échantillons, pressés sous forme de pastilles, sont mis dans un guide coaxial. Les échantillons sont couverts de laque d’argent afin de réaliser de bons contacts avec le guide coaxial. Quand la fréquence augmente, différentes polarisations apparaissent: i) polarisation de charge d’espace à l'interface entre l'échantillon et la laque d’argent; ii) polarisation des clusters de C-LiFePO4;iii) sauts d'électrons entre les domaines graphitiques de carbone sp2 dans la couche de C. Comme la conductivité et la permittivité mesurées sont des valeurs effectives dépendant des concentrations relatives des phases, le modèle ‘brick-layer’ et la théorie générale des milieux effectifs ont été utilisés afin de calculer leurs vraies valeurs. Lorsque le CMC est ajouté, les propriétés électriques sont modifiées. L’adsorption du polymère à la surface des particules et l’établissement de liaisons électrostatiques avec la couche de C forment des pièges à électrons supplémentaires dans l’enrobage de C. La couche de CMC forme une barrière résistive qui accroît les résistances de contact entre les clusters.